Cross du Mont-Blanc (résumé de course par Juli) :
On arrive le vendredi soir, on va camper. Lendemain matin lever à 6h15, il faut retirer les dossards, s’échauffer, s’imprégner de l’ambiance.
8h30 : le départ est donné dans la bonne humeur. L’ambiance est là, le temps et le paysage sont magnifiques et il ne fait pas encore trop chaud.
Le début est assez roulant donc course tranquille jusqu’au premier ravito (12 km) où on s’arrête 30 secondes histoire de boire un truc jaune sucré. On discute, on rigole, on prend des photos…mais pour combien de temps encore ?
Ensuite ça commence à un peu plus se corser, ça y est ça monte vraiment! Surtout qu’il nous reste bien 2/3 du dénivelé à faire. Là on regrette que les bâtons ne soient pas autorisés. J’ai un gros coup de mou dans cette montée incessante. J’ai besoin de sucre. Mais tes bras Julie, ils font quoi tes bras ? (Merci Chouchou ;-)). Au bout de quelques minutes je reprends du poil de la bête.
La dernière montée pour aller au 2ème ravito (18 km) est interminable, je n’en peux plus. Laurent me pousse même dans la côte. Je commence à avoir très mal aux hanches. On s’arrête plusieurs minutes à ce ravito et j’en profite pour m’étirer et là je revis ! Nous sommes plusieurs à nous étirer, certains ont des grosses crampes, d’autres vomissent et Laurent prodigue des conseils ici et là et distribue des anti-crampes à tous ceux qu’on croise et qui ont l’air de souffrir le martyre. Pour lui, c’est une ballade ! Il prend le temps de prendre des photos. A chaque plat, chaque descente on relance et franchement ça fait du bien aux jambes et au moral car on double pas mal de gens.
On voit l’arrivée, on entend la batucada…mais il reste encore 5km. 3 km avant l’arrivée ma cheville se réveille brusquement et me rappelle à l’ordre. On descend, il y a du plat, il faut en profiter car après c’est la toute dernière montée pour parvenir à l’arrivée et celle-ci elle tue. Et voilà après cette horrible dernière montée, on passe enfin la ligne. On finit avant la barrière horaire des 4h, on met 3h56, ouf ! Alors on a droit à notre médaille !
L’ambiance est au top, plein de gens tout au long du parcours pour nous encourager, des coureurs du monde entier, une organisation zéro défaut, un temps idéal, un paysage superbe (vue sur le Mont Blanc, Mer de glace…) et la bonne surprise de voir Bob et ses filles à l’arrivée, et Loïc qui met bien moins de 3h (désolée je ne me souviens plus de ton temps exact). Bravo Loïc, surtout que c’était ton premier trail, ça promet.
J’ai pris du plaisir sur plus des ¾ de la course et l’autre quart a vraiment été dur. A l’arrivée j’avoue que j’étais rincée, certaines montées sont vraiment hardos. Mais le méga buffet d’après course est là pour recharger les batteries.
Laurent m’a coaché pendant toute la course, j’ai couru au rythme que je voulais. Merci Laurent de m’avoir poussé dans l’ultime montée ou plutôt du dernier mur interminable, de m’avoir encouragé et laissé décider du rythme à tenir ! Tu es mon Chouchou à moi !
Merci à l’ensemble des GR pour vos conseils, vos fractionnés, vos entrainements en côte, votre bonne humeur tout au long de l’année!
Enfin, merci à ceux qui nous ont envoyé des petits SMS d’encouragements avant la course !
Le plaisir que nous avons pris pendant cette course est la conséquence de tous ces éléments réunis !