Un compte rendu record pour une très belle course, c'est long et c'est bon. Mike travaille au montage vidéo - première sortie de la caméra des gones - Promis on fait plus court la prochaine fois - pas la course, les comptes rendus -
Le TGV par Laurent
Après une petite acclimatation à partir du vendredi soir nous voila au départ à 4h30 le dimanche matin,
faut être fou pur se lever si tôt un dimanche.
Pas trop de stress car le samedi a été détendu et est vite passé malgré un réveil matinal par la machinerie du téléphérique à 7h du mat
Le départ est donné, et grande découverte ! j'arrive à partir sans courir, c'est une première pour moi habitué à m'enflammer dès le départ.
je cours donc tranquillement avec Seb et Félix que j'accompagne jusqu'à mi parcours puis je les laisse partir ne me sentant pas de forcer pour les suivre. J'effectue donc la fin du parcours à mon rythme, seul, enfin presque car de nombreux coureurs me doublent dans les montées et je les redouble en descente.
Le plus gros souvenir de la course est sans doute le toboggan de neige très ludique et apprécié, mais le week-end dans son ensemble est mémorable et ce grâce à vous tous
Laurent
TGV le retour by Lili
C’est la course des premières :
La première fois que je double une course deux ans de suite,
La première fois que je cours en solo mais toujours accompagné merci Mike,
Le premier vrai trail long avec une bande de gones merci Seb, Lolo, Félix, Mike et Vincent, et les filles
Le premier bouquetin, puis le second,
Le premier toboggan de neige à 2800 m passé sur les fesses, on a des images,
Les premières prises de vues avec la caméra des Gones,
La première fois que je me fous royalement du temps qu’on a mis puisqu’on gérait,
Le premier diabolo caramel, pour le serveur qui du coup ne l’a pas servi,
Le premier contact avec un grand du trail Monsieur Lachenal,
C’est aussi, je l’espère, la dernière fois :
Que Nini reste tranquille à siroter des bières en nous attendant, t’as la caisse tu peux le faire,
Qu’aucune Gone Raideuse ne s’aligne au départ d’une telle course, elles nous ont manqué,
Enfin c’est l’occasion pour moi de vous exprimer ma reconnaissance pour l’ambiance que les Gones savent si naturellement créer.
Alors s’il le faut l’an prochain je triple la mise à Pralognan juste pour les Gones ou bien ce sera ailleurs car c’est l’assurance d’un week-end réussi.
Elie
TGV par Félix
Inscrit près de 5 mois à l’avance à cette course (c’est pas dans mes habitudes), j’ai eu le temps de cogiter. Effectivement la distance et le dénivelé ont de quoi faire un peu peur 72km pour 3800D+, et pour couronner le tout, cette année la neige est au rendez vous sur les hauteurs.
Je monte à Pralognan avec le maitre Jedi par excellence (maitre Nini) qui me prodigue ses conseils afin d’éviter le côté obscure de la course (merci à toi maitre).
Samedi soir on se retrouve une bonne bande de gones dans un appart tout confort à siroter une bière accompagnée de 2 grosses assiettes de pates (il faut bien ça), merci Elie, Mike et Laurent pour l’orga.
Dimanche matin, départ à 5h, 438 coureurs au rendez vous. Ca commence par 7km de montée pour 1100D+ au levé du soleil, c’est ambiance. Tout le monde papote, rigole …. La foulée démarre vraiment après le refuge de la Vanoise où la pente cesse. Deux trois passages techniques et un sentier balcon magnifique nous mènent au refuge de Prado. Nous sommes 3 gones bien groupés : Seb, Lolo et moi. Mike et Elie (alias Micheline et Elise) sont derrière avec leur débardeur (ils avaient tout de la drag-queen au départ).
Tout va plutôt bien jusqu’au refuge de Plan sec (37ème km), ou peu de temps avant nous avons croisé un coureur abandonnant la course pour cause de crampes. Et c’est vrai que c’est à ce moment là que nous avons basculé du mode « sourire aux lèvres regarde les petites fleurs » au mode « je regarde mes pieds et je ne dis plus rien ».
Une bonne côte nous mène au col du Barbier et Laurent reste un peu en arrière. Puis la première grosse côte nous a fait du mal et nous arrivons Seb et moi au refuge d’Orgière déjà bien entamé (50ème km). On se restaure un peu plus longtemps car 900m nous sépare du dernier col.
Seb part en tête et je ne cherche même plus à le suivre (il a la caisse le garçon), je reprends un peu des forces pendant la montée. Quelques coureurs doublés ça fait du bien dans la tête. La fin de l’ascension se déroule dans la neige et une partie de la redescente aussi, les coureurs usés sur le bord du chemin sont assez fréquents. Les jambes ne sont plus là mais je cours quand même et retrouve Seb à 7km de l’arrivée. J’ai beaucoup de mal à le suivre dans ces dernier instants, merci à lui de m’avoir accompagné comme cela. Nous finissons main dans la main au bout de 11H30 de course, les larmes me montent aux yeux. Je crois qu’à cet instant, j’aurais pû m’émouvoir pour un couple d’escargots de faisant des mimis baveux tellement j’étais stone.
Merci à tous les gones et leur conjointe, et particulièrement à Seb pour le finish. Cette course est unique par sa difficulté mais surtout par sa beauté.
A l’année prochaine Félix
Compte rendu Tour de la Vanoise (TGV) by Seb :
16h30, j’arrive à Pralo accompagné de Vincent un ami qui s’aventure aussi sur le TGV, ainsi que Sylvie son épouse et Pascale mon épouse qui découvre le « suivi de sportif ». Nous sommes accueillis par les pieds nickelés des GR : Lolo, Mike et Elie ; qui nous font visiter le loft situé au cœur du village à 100m du départ…qui s’avère être aussi l’arrivée (ça tombe bien !)
Coach Nini et Félix nous rejoignent, l’équipe est au complet. Après le retrait des dossards et le briefing (la tension monte…)
Retour à l’appart pour une soirée remplie de concentration : tout en buvant une bière en apéro, je prépare un somptueux repas (photo-preuve à l’appui), au menu : melon jambon cru/poulet sauce indienne-pattes/flan aux abricots ; certains préparent leur sac, les filles sont au rosé, les sportifs au rouge ; Nini nous abreuve de ses ultimes et précieux conseils …et tout le monde est au lit à 21h30. La plupart trouve rapidement leur sommeil tandis que Mike plonge….. dans un livre (Frankenstein : ça doit lui faire peur au « petit ») et Félix (ré)vise la physique quantième (ça doit faire peur aussi..).
4h15 : je suis au radar, au milieu de la place du village avec toute la troupe qui semble plus réveillée que moi : on blague, on prend quelques photos et Nini nous abreuve de ses ultimes et précieux conseils (les mêmes que la veille), on rencontre Laurent (Tissot). 5h00 : c’est parti avec un « cri » pour David qui a dû renoncer !
Le soleil n’est pas encore levé et nous attaquons direct dans la pente pour 1000m de dénivelé, tranquille ; nous passons le lac des vaches que nous traversons sur des plaques d’ardoise (splendide) et c’est avec le soleil que le refuge du col de la Vanoise est atteint. Je partage mes foulées avec Lolo et Félix et nous attaquons un sentier en balcon plutôt roulant quand il ne monte pas. Nous croisons 2 chamois dans un vallon pierreux, Félix nous indique un aigle royal…Km 38, arrêt au refuge de plan sec, je me sens bien mais le plus dur reste à venir. Lolo coince un peu dans le col du barbier, Félix s’accroche, une descente sévère au 45ème km nous rappelle que désormais le mental sera indispensable. 8h00 de course, nous sommes au pied du col de Chavière 900m plus haut ; Vincent que nous avons rejoint à un coup de moins bien. Je pars bien dans la 1ère partie, seul devant ; désormais chacun gère son effort. Les 150 derniers mètres de dénivelé se font dans la neige : le décor est grandiose. J’atteints le col en 1h30 content et plonge vers l’arrivée en glissant sur la neige.
Cette descente est interminable (15km), à 7km du but, Félix me rejoint. C’est génial, nous décidons de terminer ensemble l’aventure ; pour le mental de chacun s’est un bonheur ! Nous franchissons ensemble l’arrivée, heureux comme des gamins et épuisés comme des petits vieux. Sylvie, Pascale et Nini sont présents et leur présence amplifie notre émotion. Vincent arrive 5min plus tard, il nous a repris 25min dans la descente après en avoir perdu 30 dans le col : chapeau ! Le plaisir se prolonge avec les arrivées de Lolo, puis d’Elie et Mike. Carton plein pour tous, c’est génial. Mille mercis aux filles et à Nini pour leur soutien, à Elie, Mike et Lolo pour la logistique du week-end et à tous les GR qui permettent de s’entraîner avec un plaisir immense afin de pouvoir réaliser des courses aussi magnifiques.
By Sylvie et Vincent
Quelques mots clés qui resteront : « Nini faut que tu fasses le 15 », « Mon papa y fait caca mou avant les courses », « Pour être bon en trail il faut être prof »(ndlr : proverbe vérifié le dimanche à l’arrivée), La chimie en math sup contre Franckenstein pour s’endormir, cure de biafine sur les épaules, tenue : t-shirt ou débardeur moule tétons ?, tenue : short ou moule boules ?, assiette de pates à 18h avec sauce, pizza à 20h, diététique : rouge rosé ou bière la veille de la course ? Pasta party au poulet mariné au citron, melon jambon parmesan, Clafoutis au abricots, Pascale en nuisette sur le balcon à 5h du mat, …
La récup. se passe bien pour tous les deux.
By Nini
J’ai passé un très agréable moment,j’ai pu partager vos peurs vos doutes votre préparation et même le lever à 4H30.
J ai été épaté par votre performance et j’ai aussi découvert de nouvelles méthodes d’entraînements.
Je me suis amusé à calculer la vitesse de monte sur les 1OOO mètres de la première montée du premier et la votre grâce à photogone et ses photos (environ 14 mètres par minutes et vous en moyenne 11 à 12 mètres) ce n’est pas énorme ,mais sur 1H30 cela fait environ 200 mètres.
Voila en résumé bravo j’ai été heureux de partager ce moment.
